Chute boursière : cinq raisons de rester zen


Édition du 30 Janvier 2016

Chute boursière : cinq raisons de rester zen


Édition du 30 Janvier 2016

Par Dominique Beauchamp

[Photo : iStock]

Les investisseurs ne savent plus sur quel pied danser, tellement la chute des cours a été violente. Pour y voir plus clair, rien de mieux que de se concentrer sur des faits. Stéfane Marion, stratège de la Financière Banque Nationale, propose cinq raisons de ne pas céder au pessimisme. Environ 78 % des premières sociétés américaines à dévoiler leurs bénéfices du quatrième trimestre ont dépassé les prévisions par 4,6 % à ce jour, par rapport à une moyenne de 3 %. L'évaluation du S&P 500 est redevenue attrayante, puisque les craintes de récession sont exagérées, estime le stratège. Au Canada, l'évaluation déprimée des banques a aussi fait baisser le multiple cours/bénéfice du S&P/TSX. Les investisseurs redoutent que l'effet de la dégringolade du pétrole ne provoque une récession et ne fasse disparaître les bénéfices des banques. Pourtant, le nombre record d'emplois à temps plein ainsi que la hausse prévue de 5 % des ventes au détail au quatrième trimestre (sans l'effet des prix) suggèrent que l'économie devrait s'en tirer avec une croissance nulle au dernier trimestre. Les nouvelles prévisions de croissance de la Banque du Canada, de 1,4 % en 2016 et de 2,4 % en 2017, n'incluent pas les mesures de relance envisagées par le gouvernement libéral. M. Marion ne croit pas non plus que la Chine cherche à dévaluer sa monnaie, car cela exporterait la déflation ailleurs dans le monde.

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